Hyksos VIP
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| Sujet: La porte étoilée Mer 23 Mai - 20:11 | |
| Yop yop yop !
Bon, on est sur un forum de team Halo, donc logiquement ce qui va suivre devrait avoir un rapport avec Halo sauf que ... Je ne suis pas logique ! C'est pour ça que je vais vous présenter ma fic La Porte Étoilée, qui est une fic sur .. Sur ... FMA ! ( FullMetal Alchemist pour les incultes qui méritent de mourir s'ils ne savent pas ce que veut dire FMA =) )
Bon, avant tout, voilà un résumé vous spoilant l'intégral du manga, pour que vous puissiez comprendre la fic, puisqu'elle prend place à la fin de l'histoire.
- Spoiler:
FullMetal Alchemist est un manga se déroulant dans un univers Steam-punk que l'on pourrait comparer à notre monde à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. L'auteur y met en scène deux jeunes frères, les frères Elric. Ayant perdu leur mère dans leur jeunesse et suite au départ de leur père, les deux jeunes garçon sont orphelins. Ils décident d'apprendre l'alchimie, une science qui permet de modeler la matière grâce à des transmutations, afin de ressusciter leur mère. Cependant, la transmutation échoue et l'aîné, Edward, perd sa jambe gauche dans le procédé tandis qu'Alphonse, sont petit frère y laisse son corps. Afin de sauver son petit frère, Edward sacrifie son bras droit pour fixer l'âme de son frère à une armure. Pour palier l'absence de ses membres, Edward se fait greffer des automails, des prothèse mécaniques qui sont aussi performantes qu'un membres de chair et d'os. Les deux frères, au lieu d'abandonner, refroidit par leur échec étudient l'alchimie de plus belle et l'aîné devient Alchimiste d'Etat, donc Alchimiste à la solde de l'armée. Ses automails lui valent le surnom de FullMetal Alchemist. Les deux frères partent à la recherche de la Pierre Philosophale, qui leur permettrait de retrouver leur corps, mais ils ne sont pas les seuls à rechercher cette pierre mythique. Les homonculus, des humains artificiels la cherchent eux aussi, et ils sont prêt à tout pour l'obtenir, même si cela passe par détruire Amnestris, le pays dans lequel se déroule FMA. Voilà pour le résumer, simplement, comme ma fanfic prend place à la fin du manga voilà un autre résumé, de la fin du manga cette fois : Edward a récupéré son bras droit, en revanche sa jambe gauche est encore un automail qu'il garde comme une pénitence, quant à Alphonse, ce dernier a retrouvé tout son corps au prix d'un lourd tribut, son frère ne peut plus faire d'alchimie. C'est dans ce contexte que prend place ma fanfiction, Edward, privé d'alchimie part pour Creta ou il espère trouvé un moyen de récupérer l'alchimie. Dans les dernières pages du manga, Edward dit adieu à Winry, sa mécanicienne et petite amie sur le quai tandis que le train qui le mènera à la frontière Ouest d'Amnestris puis à Creta. ( et non Naki, il n'a pas encore d'enfant, puisque la photo à la fin est en fait une photo prise après le retour de voyage des deux frères, donc une photo prise après ma fic )
Bon aller, on lance l'engin, j’espère qu'elle vous plaira et que vous n'hésiterez pas à commenter ( il y 'a beaucoup de chapitre, j'espère que vous aimez lire ... ) Ah ! les premiers chapitre ne sont pas terribles terribles, je m'améliore à partir du 4ème, mais je change radicalement de style dans les derniers, où j'ai trouvé une écriture qui me correspondait mieux.
Prologue : Again
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Je regardais dans la direction de Winry. Elle était incroyable. Ma vie avait été régie par cet échange équivalent et en quelques secondes elle l'avait fait voler en éclat cette loi qui me semblait immuable Petit à petit le train m'éloignait d'elle. De sa joie de vivre, et de tout ce qu'elle était pourtant c'était comme si elle était là, à côté de moi. Avec moi. Pour toujours. C'était cela aimé … Effrayant. Je tournais mes pensés vers d'autres personnes … Hughes, le colonel, Riza, Scar, mamie Pinako, Izumi, Ling, May, Ran Fan, Al … Certain m'ont fait souffrir, d'autre mon exploité, d'autre encore mon aimé, certain son parti pour toujours. Mais ils sont tous avec moi dans mon cœur, dans mon âme. Ils m'ont aidé à me forger à être moi. Même si ça aura parfois été difficile. Je ne sais pas quand je rentrerais. Je sais juste que je pars pour Creta, surement parce qu'au fond de moi j'ai besoin d'aventure, d'aventure et d'alchimie. J'ai retrouvé Al. C'était le plus important, mais je ressens un grand vide. Je peux vivre sans alchimie mais je ne peux pas être sans alchimie. A Creta on parle d'une étoile qui accorde des pouvoirs à ceux qui ont une âme pure. Encore un morceau de pierre. C'est drôle comme la vie peut se répéter. Mais je ne cherche pas cette étoile je veux voir ce qu'est cette magie. Si je dois refaire de l'alchimie sa ne sera pas grâce à un don je réapprendrais toutes les bases et je forcerai la Vérité. Encore. Le train me conduisait tout droit à West City. De là bas je passerai la frontière d'une façon ou d'une autre. Depuis que le colonel avait reprit les rennes du pouvoir les relations entre Amnestris et ses voisins c'étaient améliorées et les frontières avaient était réouverte. Pas toutes mais celle de Creta en faisait parti. Quand le train entra dans la gare de West City la nuit était bien avancée. La plus part des passagers dormaient, pas moi. J'avais trop de choses dans la tête. - Fullmetal alchimiste ? - Je ne suis plus alchimiste. - Non mais vous avez toujours la montre. - Personne n'es sensé savoir ça à part … Lieutenant !!! - Appelle moi Riza. Après tout ce qui s'est passé on peut bien se permettre ça, d''autant plus que officiellement tu n'es plus dans l'armée, Ed. - Ce qui n'empêche pas Mustang de m'exploiter ! Vous euh … Tu vas bien ? - On a beaucoup de travail à Central mais Roy m'a quand même envoyé t'accueillir ici et t'escorter jusqu'à Creta. - Sympa, mais je ne suis plus un gamin. - Je savais que tu dirais ça. Roy a du mal à montrer ses sentiments, il t'aime bien tu sais. - Bon, nous disions donc que tu devais m'escorter jusqu'à Creta. - Je te conduirais aussi chez quelqu'un qui connait beaucoup de chose sur l'étoile - Parfait. Pendant tout le trajet je restai silencieux. Je me contentai de répondre au question de Riza par des oui ou des non. Face à mon mutisme elle abandonna très vite. Je laissais mon regard vagabonder, suivant la route abimé qui traversait cet partie désertique du pays. Quelques petit arbuste rabougris poussaient ça et là. Mais dans l'ensemble le paysage n'était qu'une grande plaine couleur ocre. Bientôt un mur se dressa devant nous. La frontière entre Amnestris et Creta. Il y avait encore des militaires mais leurs armes était posées, ils jouaient aux cartes tranquillement, il n'y avait plus cet ambiance électrique qui régnait avant aux frontières. Les deux hommes se levèrent, regardèrent dans notre voiture, ils adressèrent un salut à Riza, puis ouvrirent la barrière. Quand nous fumes passés ils la laissèrent tomber derrière nous, me séparant pour un long moment de mon pays natal. Riza roula un certain temps, suivant une piste désertique qui s'étendait jusqu'à l'horizon. Enfin une ville se profila. Elle n'était ni grande, ni petite, c'était une ville frontalière banal. Alors que nous nous rapprochions de la ville Riza arrêta la voiture et me dit : - Malgré la paix les gens ne nous aime pas beaucoup. Arriver avec une voiture de l'armée serait une très mauvaise idée. Je vais te laissé ici. - Adieu Riza. - Au revoir Ed. La ville en face de nous s'appelle Jeita. Demandes-y Kaya. Tout le monde la connait. - Bien. Je descendis de la voiture et je pris la direction de Jeita. Ainsi mon futur était là-bas dans cette ville inconnue. Pourquoi pas ? Dans ma bouche je retrouvais le goût de l'aventure, pourtant sans Al cette sensation était moins,exaltante. Comme si elle était artificielle.
Chapitre 1 : La naissance d'une porte
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Jeita, une ville surprenante. Il y avait des fontaines partout. Sur toutes les places l'eau tombait de becs en ferraille, de coupelles en marbres et de tant d'autres choses. Toute cette eau rafraîchissait la ville. Parfois des enfant jouaient à s'éclabousser, et quelques gouttes venaient toucher les passant qui faisait mine de se vexer et couraient derrière les enfants qui piaillait en prenant la fuite. J'avançais parmi cette foule joyeuse, ici il semblait que la guerre n'avait pas laissé de traces, comme si toute cette période n'avait été qu'un rêve au goût amer. Je marchai un moment dans les rues, cherchant à apprendre tout ce que je pouvais sur cette ville et se pays. Les gens parlaient la même langue qu'à Amnestris. Bonne nouvelle. J'abordai quelqu'un dans la rue et lui demandai Kaya. Elle me montra une maison au bout d'une ruelle. Je m'engageais donc dans la ruelle obscure et tapait à la porte que m'avait désigné la passante. Une vielle femme l'ouvrit. Sans un mot elle me dévisagea, ses yeux bleu pâle semblaient fouiller mon âme. Au bout de quelque seconde elle s'effaça et me fit signe d'entrer. Mal à l'aise je franchi le pas de la porte. La maison était aussi sombre que la rue. Elle était composé d'une seul pièce, un simple réchaud en guise de cuisine, une table basse, un lit et un petit tabouret constituaient le seul mobilier. Quand Kaya me fit signe de m'assoir je déclarait enfin : - Je viens d'Amnestris, Mlle Hawkeye m'a dit de venir vous voir. - Tu dois être Edward alors, la voix de la vielle femme était étrangement envoutante. Bienvenue chez moi je suis Kaya Hawkeye, la tante de Riza. - Vous … vous ...vous êtes sa tante !?! Je ne savais pas qu'elle avait une tante ! Et qu'elle.. enfin que vous viviez à Creta. Le visage de Kaya fut illuminer par un sourire : - Et oui. Ma nièce m'a dit que tu venais pour l'étoile. - Oui c'est à dire que … j'aimerai beaucoup voir quelqu'un se servir de cette magie et Riza m'a dit que vous en savez beaucoup à ce sujet. - J'ai vu l'étoile. Elle m'a donné ses pouvoirs. - Donc vous pouvez faire de … - La magie, chez vous on appelle cela de l'alchimie. - QUOI ?!? Votre étoile donne le don de l'alchimie ? - Oui, je sais que tu étais un alchimiste talentueux, mais que tu ne peux plus faire d'alchimie, et ces pouvoirs te manquent. - Oui, je cherche quelqu'un capable de me réapprendre à l'utiliser. Ne pourriez vous pas … ? - Comme tu le sais en chacun de nous se trouve une porte, la porte de la Vérité. Cette porte est faite de matière comme tout, et la matière de cette porte est céleste. - Vous voulez dire que la porte est identique aux étoiles ? - Non la porte est faite avec les étoiles. En touchant cette étoile tombée chez nous tu t'en approprie un peu. Et elle devient en toi comme un bourgeon, fragile, inutile, mais si tu t'en occupe bien alors il grandira et deviendra un arbre. En touchant la porte, une sorte de bébé porte nait en toi. A partir de ce moment tu pourras réapprendre l'alchimie. - Alors je n'ai qu'à toucher cette étoile et je pourrais redevenir un alchimiste ? Puisque vous l'avez touché vous savez ou elle est n'est ce pas ? - Malheureusement non. L'alchimie est attirante et certain sont prêt à tout pour devenir alchimiste. Un homme s'en est emparé. Depuis il n'y a plus de trace de l'étoile, je sais simplement que l'homme en question s'appelle Oz et qu'il vit à l'ouest, prêt de la mer. Si tu réussit à toucher cette étoile je t'apprendrais l'alchimie. - C'est un test ? - Non, un conseil. - Et bien merci pour tout Kaya, vous m'avez beaucoup aidé, je vais vous laisser, et je vais trouver se Oz lui reprendre l'étoile, l'alchimie ne doit pas tomber entre de mauvaises mains. - Edward, reste ici pour la nuit ? Il n'y a pas d'auberge à Jeita. - Mais vous n'avez qu'un lit ? - Je suis alchimiste. Va me chercher un peu de paille au fond de la maison. Elle me lança un clin d'œil. Cette nuit là je ne dormit presque pas, mes pensés étaient tournées vers Oz et l'étoile, je voulais l''alchimie, mais cette quête était dangereuse, je n'avais plus l'alchimie, plus mon automail. Il ne me restait que ma jambe et évidement personne n'était là pour me la réparer en cas de blessures. Mais je n'avais pas le choix. Pour combler ce vide que me déchirait je devais redevenir alchimiste. Au matin je pris congé de Kaya, j'achetai un cheval ainsi qu'une épée pour pouvoir me défendre. Cette arme était devenu rare et me couta chère mais je ne voulais pas avoir d'armes à feu avec moi, et je ne pouvais plus transmuter.
Chapitre 2 : Les limites qui se brisent.
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Je pensais qu'en me dirigeant vers l'ouest je me retrouverai dans le même genre de lieu qu'à mon arrivé, une plaine aride et sablonneuse. Mais au fur et à mesure que je m'éloignais de Jeita et plus le sable et la terre craquelé par la chaleur étaient remplacés par de l'herbe de plus en plus verte et épaisse. Les arbuste desséchés laissaient place à des buissons touffus. Bientôt je pus discerner un ruban argenté qui serpentait à travers des vallons. Le cadre était idyllique. Je n'aurais jamais cru trouver ça à Creta. Au nord Drachma la blanche, au sud Aruego le jaune et entre les deux Creta la verte, finalement c'était logique. Je laissais Hatir, le cheval que j'avais acheter, galoper librement jusqu'au fleuve où il se désaltéra. Je m'assis dans l'herbe. Il n'y avait pas d'arbre pour me protéger du soleil mais la fraicheur de l'air compensé cette chaleur. Décidément il faisait bon vivre à Creta. Al .. en ce moment il devait traverser le désert pour se rendre à Xing. J'espère qu'il passera mon bonjour à tout le monde. Ils me manquent. Tous. Mais maintenant que Ling est empereur il ne peut plus venir à Amnestris et je peux pas traverser le désert à cause de mon automail … Une ombre vint assombrir l'endroit ou j'étais couché, dans un réflexe purement instinctif je roulais sur le côté, et là ou je me tenais quelques secondes plus tôt un couteau était venu se planter dans le sol. Mon premier réflexe fut de taper dans mes mains pour créer un mur entre mon assaillant et moi. - Et merde ! Foutu réflexes ! T'es qui toi ? - Tu n'aurais jamais dût venir ici ! L'homme qui me faisait face avait au moins deux tête de plus que moi, mauvais pour lui, j'aime pas les plus grand que moi. Il me répond pas, deuxième mauvais points, je serais lui je serais resté au lit. Je courus vers mon adversaire, baissai la tête au dernier moment pour éviter le couteau que l'homme venait de sortir de sa manche. Je le plaquai sans hésitation, le faisant tombé au sol. Je profitai de son étonnement pour lui prendre le bras et lui tordre. Je sentis le contact froid du métal, un automail. Mauvaise pioche, je lâchai le bras de mon adversaire et reculai d'un bond pour éviter de me faire éventrer par le couteau que l'homme n'avait pas lâché. - Bon sa peut durer longtemps comme ça, tu me veux quoi ? - T'as peau ! - Au moins c'est direct ! Je chargeais encore une fois mais au dernier moment je m'arrêtai brusquement le bras de tendu passa devant moi sans me toucher, me laissant le temps de me décaler pour frapper. Un coup puissant. Dans la poitrine. Mon adversaire se plia en deux. Je m'assurai qu'il n'aurais pas le temps de se relever et j'enlevai les rennes d'Hatir pour en attacher l'homme que tentait encore de reprendre son souffle. Il a eu de la chance. Si j'avais encore mon automail il aurait senti passer. Finalement il me manque un peu. Avoir son vrai bras était évidement bien mieux, mais dans ce genre de situation, une prothèse en métal était pratique. Quand enfin l'homme fut capable de reprendre son souffle il avait les mains lié dans le dos par mes soins. - Bon maintenant que t'as plus ton petit joujou tranchant tu vas pouvoir me dire pourquoi tu m'as attaqué - Crève minus. - PARDON !!! C'EST QUI LE MINUS TELLEMENT PETIT QUE TU LE VERRAIS PAS S'IL Y AVAIT TROIS POMMES DERRIERE LUI ? - J'ai jamais dis tout ça. J'ai dis minus. Point. - ET TANT RAJOUTE ? TU VEUX QUE JE TE JETE A L'EAU ATTACHER ? Bon de toute façon j'veux savoir pourquoi tu m'as attaqué. - Tu cherches ce que tu ne devrais pas chercher. - L'étoile ? Oz ? - Ciao, on se retrouvera en enfer. L'homme fit passer ses bras devant sa tête puis croqua dans sa bague. Il s'effondra. - Du poison. Bordel ! Je regardais le corps sans vie. Encore. Pourquoi la mort me suivait, comme un sillage, une ombre qui planait sur ma vie. Je voulais protéger tout le monde. Mes amis , mes ennemis, mais ils mouraient tous. Malgré tous mes efforts. Pourquoi cet homme c'était-il tué ? Pensait-il que je l'aurais fait après l'avoir interrogé ? Je détournai les yeux du cadavre. Pourquoi à chaque fois que je recherchais quelque chose il devait y avoir des mort ? Et pourquoi continuais-je à chercher ? J'enlevais les rennes qui liait les mains du mort. Je les rattachais au morse d'Hatir et je partis laissant le corps là où il était. Quelqu'un le trouvera peut être et le ramènera à sa famille. S'il à une famille. Je repris ma route. Le regard flou. Je voyais mais ne regardais pas. Dans ma tête les images du corps explosé de Nina, de la tombe de Hughes et de celle de maman défilé dans ma tête. Pourquoi la mort me suivait ? Et pourquoi me faisait-elle souffrir autant. J'avais forcé la Vérité. Je forcerai la mort. Je levais la tête. Le soleil couchant fit briller une larme unique sur mon visage. Une larme de volonté. Une larme de non retour. On ne tire pas de leçon sans souffrir, car on ne peut pas gagner quelque chose sans en sacrifier une autre en retour. Encore une fois ce principe s'était appliqué. Perdre une vie, perdre une larme pour comprendre. Comprendre où sont mes limites et comment les franchir. Les franchir pour empêcher les autres de souffrir.
Chapitre 3 : Un mot ...
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J'avais chevauché toute la nuit. Hatir était à bout, pas un seul instant je ne l'avais laissé se reposer, fuyant le corps étendu dans l'herbe. Je ne cherchais même pas à me diriger à l'ouest, à suivre le fleuve. J'avais noyé ma peur et mon horreur dans l'exaltation de la course à travers les collines, je l'avais refoulé avec les caresses du vents et avec la fatigue. Pourtant elle était bien présente, au fond de mon cœur une voie me chuchoter, me soufflait que je ne devais pas fuir la mort, qu'elle était le remède à tout mes soucies. Tuer, tuer et encore tuer. S'abandonner entièrement à cette sensation, au frottement d'une lame contre les os de la victime impuissante. Cette voie ne m'abandonnait pas, elle me poussait, me chantait que j'avais déjà tuer et que je luttai contre le plaisir que j'y prenais. Mais je ne voulais pas. Je ne voulais plus tuer, plus voir de mort. Je ne voulais plus que quelqu'un ressente ce que j'ai ressenti à la mort de Hughes, cette impuissance, cette rage. Alors je fuyais, je fuyais ce corps évocateur. Je savais pourtant qu'il m'aurait tué sans hésitation. Devant moi se dressait une petite maison isolé qui semblait fragile, aussi fragile que mon esprit. Hatir était trop fatigué pour continuer, je décidai de m'arrêter. Je descendis de mon cheval et toquai à la porte. Silence. Je frappai une seconde fois. Toujours rien. Je fis jouer le loquet, la porte était ouverte, j'entrai donc dans la maison. L'intérieur était propre, la maison venait d'être désertée, je marchai doucement, à l'affut du moindre bruit. J'avais retrouvé ma lucidité, et savais le danger que je risquais en entrant ainsi dans une maison inconnue. La première pièce était petite. Il y avait juste une table et un poste de radio. En revanche la deuxième était plus grande au centre trônait un grand lit, les draps était d'un blanc immaculé et bien rangé. Comme si quelqu'un venait de le dresser le jour même, une lettre était posée dessus, je la pris et dépliai le papier délicatement comme si cette lettre venait d'un autre temps, d'une autre époque, pourtant le papier n'était pas abimé et sur la commode je voyais le stylo qui avait surement servi à l'écrire. Je commençais à la lire.
Serah,
Je dois partir. Il n'y a pas longtemps j'ai trouvé un morceau de pierre, je pense que c'est l'étoile dont parlent les légendes. Et elle me change, je sais que grâce à elle je pourrai venger tes parents. J'accomplirais de grande choses, elle me donne un pouvoir, je le sens au plus profond de moi, je me retire loin de tout pour l'étudier, et surtout car je crains ce pouvoir et je ne veux pas te blesser. Quand tu rentrera de Lispera ne me cherche pas. Je veux débarrasser cette terre de tout ceux qui la salissent, mais je serai forcé d'accomplir des choses que tu n'as pas à voir, je veux te protéger, mais pour ce faire je dois m'éloigner. Je créerai sur cette terre une nouvelle race où il n'y aura ni criminel ni tueur mais avant toute choses il faut les éradiquer. Cette étoile m'en donne le pouvoir. Je t'aime Serah et tout ce que je fais est pour toi, je veux que tu vives la meilleur vie possible, que tu n'es plus à t'exiler comme nous le faisions pour fuir la folie des hommes. Je ne t'oublierai jamais, tu resteras dans mon cœur bien après ma mort.
Oz.
J'achevais de lire la lettre, alors ce Oz était un fou éperdu d'amour qui voulait protéger sa petite amie en éradiquant les voleurs et les assassins en en devenant un lui même. Pathétique. Mais enfin au mois je connais ma prochaine étape. Lispera si j'ai de la chance je croiserai cette Serah sur le chemin où là-bas. Et j'aurais quelques informations sur mon ami Oz. Je décidai donc de rester toute la journée dans la maison à attendre le possible retour de Serah mais surtout à me reposer. J'avais une question dans la tête, l'homme qui avait tenté de me tuer. Était-il au service de Oz ou un autre poisson cherchait l'étoile ? Si la deuxième solution se vérifiait, le jeu aller se corser, devoir m'occuper d'un psychopathe ne m'arrangeait pas, alors deux … Toute la journée j'attendis, mais personne. Quand le soleil commença à se coucher je décidai de rester, gardant le fol espoir que Serah arriverai bientôt qu'elle me parlerai de Oz, que je saurais où le trouver, que je lui reprendrai l'étoile et qu'enfin je pourrai refaire de alchimie, rêve égoïste, mélancolie d'un temps révolu. Je l'allongeais au pied du lit, ne voulant pas souiller les draps immaculés et je m'endormis. Chapitre 4 : Une goutte de sang dans l'étang de la volonté.
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Je me réveillai, le jour devais être bien avancé mais il faisait sombre et froid, le climat était humide et l'air lourd, il n'y avait aucun bruit. Je sortis la tête par l'encadrement de la porte que j'avais laissé entrebâillée. La brume. Elle s'enroulait autour des collines tels des écharpes cotonneuse, insaisissables. Elle absorbait les sons, rendait l'air humide et froid, elle plongeait le monde dans un océan de ouate, cachait la lumière du soleil, transformant vallons et collines en un paysage fantomatique, fantomatique et sinistre. Je décidai de rester encore un peu, dans la maison, le temps que la brume se retire, de peur de me perdre et surtout par espoir, au fond de moi j'espérais toujours entendre le bruit d'un cheval, puis de voir se dessiner une fine silhouette dans l'encadrement de la porte, une silhouette sur là-quelle reposaient tout mes rêves, tout mes espoirs. J'attendis encore, scrutant, j'espérais que le brouillard se dégage mais je savais que dès que le soleil pointerais je devrais partir, Serah ou non. Enfin alors que le brouillard courrait encore sur le flanc des collines une ombre se dessina, ses contour était flou mais au fut à mesure qu'elle se rapprochait de la maison, j'entendais le bruit caractéristique du galop d'un cheval, enfin il émergea de la brume, c'était un grand étalon noir, sa cavalière était couchait sur son encolure, du sang coulait tachant le pelage de jais. Je me précipitai à la rencontre de la jeune femme, ses cheveux brun ondulaient le long d'un visage fin dont les traits étaient tordu de douleur. Je l'aidais à descendre et soufflait ; - Serah ! Qu'est ce qu'il s'est passé ? - Oz … ? Je suis enfin rentré … -Je suis pas Oz je … - Tu m'as toujours fais le coup … tu sais que je peux pas me tromper … personne n'a des iris dorés comme les tiens, et t'a tresse … - Bien sur ! Mais que c'est-il passé ? Tu as été attaquée ? Alors Oz me ressemblait … Je portais Serah jusqu'à sa chambre ou je la couchait sur le lit, le sang se répandit immédiatement sur les draps, les teintant d'une couleur vermeille. Après avoir toussé et craché du sang elle me répondit : - J'ai, j'ai … des hommes … il m'ont dit … que … tu dois fuir … ils veulent te tuer … ils ont parlé d'une étoile … Ses yeux implorant se fixèrent dans les miens elle voulait me dire d'un regard se que sa voix ne pouvait … mais je n'étais pas Oz, elle était une étrangère, une étrangère qui était la clef de mon avenir, une clef tachée de sang … une clef que je voulais protégé, protégé pour moi mais aussi pour elle … - Oui, ne t'inquiètes pas, on va partir, tout les deux, on va aller s'installer, loin de ses hommes, on les fuira, encore et toujours, mais ils ne feront plus jamais de mal, je te le promet. Elle était mourante, je savais que je ne pouvais rien faire, si j'avais l'alchimie j'aurais pu au moins cautérisé sa plaie, tout se que je pouvais faire c'était lui parlé, la rassuré, me faire passé pour Oz, quelques minutes … Je ne posais pas les question que j'avais en tête, je n'avais pas le droit d'importuner une mourante. - Serah … Surtout ne fais pas d'effort, tes blessures ne sont pas grave, laisse moi m'en occupé. - Si c'est toi qui t'occupe de moi, alors je ne crains rien … J'arrachais une bande de tissu au lit et l'appliquait sur le trou béant qui ornait son côté gauche, c'était un miracle qu'elle ait survécu à une telle blessure. De voir un sourire sur se visage, ce sourire du à mon mensonge me brisait le cœur, et une haine profonde m'envahissait une haine envers Oz, alors qu'il avait quitté Serah pour la protégé de la « folie des hommes » elle mourait par sa faute. Puis le corps étendue sur le lit fut secoué par un spasme, elle cria, un cri faible, déjà lointain, mais un cri qu'aucun homme ne peut supporter, un cri de détresse absolu, un cri où tout se mêle la rage, la peur, la honte, le mépris … la rage de succomber à une blessure, la peur de l'inconnu, la honte de ne pas avoir vécu sa vie entièrement, le mépris de sa faiblesse. Enfin elle retomba, sans vie. Son sang finissait de couler sur les draps, devant se spectacle macabre je fus prit de haut le cœur et je vomis, incapable de me retenir, trop de sang, trop de peur, trop d'horreur, trop de haine. Je voulais tout oublier, Serah, Oz, l'étoile, je voulais redevenir un enfant insouciant, un enfant dont les moindres craintes sont apaisées par le sourire d'une mère. Je vomissait ces pensés grinçantes qui me hantaient, les spectres qui me tourmentaient. La mort de Serah, mon impuissance, tout cela était trop. Encore une fois j'avais échoué. Je m'effondrai sur le sol, je luttai longtemps. Enfin je me relevais, mes cheveux collaient à mon visage par le sang et les larmes, je pris dans mes bras le corps froid de la jeune femme et l'emmenait dehors. Je creusai une tombe de fortune derrière la maison et j'y déposai le corps avec douceur, je ne pouvais rien offrir de plus. Comme si une entité bienveillante veillait sur le sommeil de Serah, un rayons de soleil vint se poser sur le carré de terre retournait où elle gisait. Pourtant aucun dieu n'aurait permis cette horreur, comme aucun dieu n'aurait permis le massacre d'Isbhal, où alors ce dieu n'était pas un dieu, juste un être un être cruel qui ne méritait que la mort. Non il n'y avait pas de dieu, c'était une certitude, une certitude bien ancrée en moi que la mort de Serah n'avait fait que renforcée. Il n'y avait pas de dieu, personne pour nous diriger. Seul notre volonté importait. Et ma volonté était de fer, je voulais plus que tout protéger, protéger les vivants, honorer la mémoire de ceux qui était mort pour rien. Préserver la vie. Et rien ni personne ne m'en empêcherait. Encore une fois j'avais échoué mais je me relevais, encore et toujours, et un jour je triompherai, je ne voulais pas envisageais l'échec, je ne pouvais pas envisageais l'échec, parce qu'abandonner serais dire non à tous ceux que j'aime, serais salir la mémoire de tant de personnes. Je levais les yeux vers le ciel qui commençait à se dégager et lançait tout au la même phrase qu'à Lior, mais cette fois pour moi même Lèves toi et marches. Toi tu as encore tes deux jambes. Et je rajoutais dans un murmure. Oui lèves toi et marches, et quand tu sens que tu tombes penses à tout ceux qui sont avec toi, et marches pour eux. Marches vers le chemin, le chemin qu'ils t'ont donné la possibilité de trouver. Je scellais Hatir et parti, je devais arriver à Lispera, arriver à mon but.
Chapitre 5 : La mort dans les yeux.
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La brume avait totalement disparue et le soleil venait maintenant éclairer l'herbe qui s'étendait devant moi, agité par un léger vent. Tout était calme, tout sauf moi. Même si mon tremblement nerveux c'était arrêté, même si j'affichais un air posé, j'étais toujours aussi révolté, ma détresse c'était transformé en une rage sourde, une rage brulante, une rage dévorante. Si seulement j'avais était plus réaliste, si seulement, au lieu d'attendre un fantôme j'étais parti, j'aurais pu la sauver. Mais j'avais préféré rester, attendre que Serah arrive, comme si elle allait arrivé sur un plateau doré. Je stoppai Hatir et je mis pied à terre. Je laissai Hatir et je marchai suffisamment pour trouver un arbre. Enfin je laissai cour à ma rage j'abattis mon poing sur l'écorce, laissant une marque dans le bois et je recommençais, je recommençais jusqu'à à avoir les mains en sang. Pendant des minutes durant je continuais à taper ainsi, laissant libre cour à ma haine. Au bout de quelques minutes, je sentis un souffle chaud sur ma nuque. Hatir. - Laisses-moi ! Ma voix ce brisa et je tombais à genoux, continuant quand même à frappé l'arbre, à bout de force. Le cheval s'écarta et se coucha à l'écart, comme s'il partagé ma peine. Je commençais peu à peu à me calmer, mes coups faiblissaient mais ne s'arrêtaient pas, malgré ma volonté de ne plus tomber, mes jambes tremblaient … quand arrêterai-je de faire souffrir les gens … cette question me hantait encore et toujours, et même si ma raison me soufflait que de rester assis là n'aider en aucun cas ceux que j'aimais, et qu'ils souffrirait de me savoir dans cet état, j'espérais rester au pieds de cet arbre, les poings en sang, rester là et attendre la fin, fin qui viendrait si vite, une fin égoïste, mais une fin. Je m'endormis, la tête contre l'arbre, du sang sur les poings, du sang sur l'herbe, et brulant de tout recommencer. - Hatir … Bouge de là … Un souffle chaud sur ma nuque, je me tournais espérant que l'animal n'aurait pas l'idée de venir me soufflait dessus encore. - Et bah alors … ? Tu me prends pour un cheval ? La voix était dure, une voix d'homme, son haleine fétide prouvait qu'il avait bu … un mercenaire. Surement encore un homme de l'espèce de celui qui m'avait attaqué. L'homme me pris le bras et me le tira brusquement pour me retourner. J'ouvris les yeux. - Alors Oz, notre petit cadeau t'as plu ? - Votre … cadeau ? - Oh ouais ! L'homme afficha un sourire sadique. Avant de te rafraichir la mémoire laisse moi me présenter. Raven. Mercenaire. - Rectification … Raven. Ordure. - Minus ! Tu as de la chance qu'on te cherche vivant. J'aurais pu te tuer juste pour ça gamin. De toute façon je suis sur que tu préférerai mourir plutôt de vivre ce que tu vis. Tout ce sang … c'est triste non ? Pour quoi tu t'es abimer les poings ainsi .. pour une jeune fille ? - SERAH ! C'est toi !?! - Et oui. Moi et mes amis. Je t'avoue que c'était assez jouissif, elle était terrorisé, elle nous suppliait de pas lui faire de mal et tu aurais vu ça tête quand mon épée c'est enfoncée dans son ventre, tellement beau et... Raven n'eut pas le temps de fini sa phrase, moi poing c'était écrasé sur sa mâchoire, laissant une trace ensanglanté, son sang mêlé à celui qui avait séché sur mes paumes. Mes pupilles étaient dilatées par la rage et dès que Raven me lâcha, surpris, je me relevais et en profitai pour assener un nouveau coup de poing dans la tête de mercenaire tout en grinçant des dents : - T'es pire qu'une ordure … connard. Crois pas que j'vais te laisser t'en sortir comme ça. Sur ces mots je reculais de quelques pas, aveuglé par la haine je sortis mon épée et allait l'abattre sur la tête de mon adversaire, mais une autre lame s'interposa. - Patron ! Vous allez bien ? - T'inquiètes pas ! Raven s'essuya le sang qui perlait de sa bouche. Ce morveux m'a énervé, dis au trois autres de venir. On va s'occuper de lui à plusieurs, sa ira plus vite. Oublie pas de leur dire, je le veux vivant. Je dégageais ma lame, et reparti à l'assaut, Raven était lui aussi prêt au combat. Je tournais, cherchant à trancher, à entailler la peau du mercenaire. Ce dernier recula, et tenta de me faucher. Son arme rebondit sur mon automail et je souris. - Y'a du bon à perdre sa jambe … - Petit merdeux. Durant notre court échange deux hommes c'étaient placés à ma droite, deux autres à ma gauche. - Vous tombez bien les gars. J'ai besoin de me défouler. Personne ne me répondit mais j'entendis sifflé une lame à mon oreille et je me baissais juste à temps pour ne pas me faire tranche la tête. Je repartis dans le combat, concentré cette fois. Je lançais ma jambe gauche dans un coup de pied directe. Mais cette fois encore une lame bloqua mon attaque, je retirai mon automail et me laissait glissait à terre. Loin de mes assaillant. Deux hommes me chargèrent. L'un visant la tête l'autre les jambes. Je bloquais la première épée tout en esquivant la deuxième, mais elle vint frôler ma cuisse sans pour autant me couper. D'un coup sec du poignet j'abaissais la lame de mon adversaire et lui décochai un coup de pied qui l'atteignit au côtes, un craquement se fit entendre. L'homme tomba à terre, un de moins. Je tentais de me retourner mais ma cape me gêna, je reculai et d'un mouvement rapide je l'enlevais avant de repartir au combat. Les quatre homme formèrent un cercle autour de moi. Je courais vers celui à ma droite et fis mine de lancer une attaque de taille. Au dernier moment je retirai ma lame avant de me retourner et de planter ma lame dans l'homme qui se tenait dernière moi. L'homme afficha un air surpris avant de tomber à terre. Mort. J'avais tellement de haine en moi que sa mort ne m'affecta pas. Je dégageais froidement ma lame et me mis en garde. Un des trois mercenaire restant tenta de m'empaler. Je repoussai sa lame et lui assénai un coup de genou dans le plexus. L'homme se baissa et je plantai ma lame dans sa nuque. L'homme s'effondra. Je me retournai pour faire fasse au derniers mercenaires. - Crevure … Raven me fixa. Tu vas rejoindre les deux que tu viens de tuer. Il se lança dans une charge folle et au dernier moment il se jeta à terre et fit un rouler boulet dans mes jambes. Surpris, je tombais face contre terre. Je tentai de me relever, mais, sonné par le choc, je ne réussi qu'à me mettre à genou. Je senti le contact de l'acier sur ma gorge. - Alors Oz … Sa fait quoi de savoir que sa vie ne tient plus qu'à un fil ? - Je ne suis pas Oz. - QUOI ?!? Raven s'étrangla, mais sa lame resta bien col à ma gorge - Je ne suis pas Oz. Je suis l'alchimiste d'état Edward Elric. - Pourtant Oz à les yeux dorée et de long cheveux blonds tressés dans le dos. - Et oui. Il me ressemble étrange non. Il doit quand même y avoir une différence entre lui et moi. - Effectivement, si tu n'es pas lui, il n'est pas en danger de mort, contrairement à toi, d'ailleurs, puisque tu n'es pas Oz, je peux te tuer. - Non, lui n'a jamais affronté d'homonculus, ni d'ishbal qui cherchent à le tuer. - Homonculus ? Ishbal ? - En gros des gens pas très normaux. Et beaucoup plus dangereux que toi, un peu moins idiots aussi. - Qui tu traites d'idiot ? - Toi. Ton ami aussi d'ailleurs. Et tu parles trop. Je reculai la tête brusquement et eu la satisfaction d'entendre un craquement. Le nez de Raven. Ce dernier surprit recula j'en profitai pour me dégager et faire fasse à Raven et son sbire. Je lançais mon arme en direction du second et dans un même mouvement je courrai vers l'arbre derrière Raven, je pris appui sur le tronc ou je m'étais usé les poings et j'attrapai la lame que j'avais lancé juste avant et que mon ennemis avait esquivé. Je l'abatis. Un flot de sang jaillit. L'homme regarda sa poitrine, là où le liquide poisseux s'écoulait. Puis il tomba, sans vie. Enfin il ne me restait plus qu'à m'occuper de Raven. J'étais décidé à le garder en vie, pour en apprendre un peu plus sur lui … Et son employeur. - J'en ai déjà tué quatre. Tu veux les suivres ? - VAS CREVER EN ENFER ! Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres. - Je n'ai pas de dieu, et s'il n'y à pas de dieu … il n'y à pas d'enfer. - Pff … tu es un hérétique en plus de tout ? - Apparemment. Je mis fin à notre échange. Décider à aller vite je plantai ma lame dans le sol et me jetai sur Raven à main nue. Il tenta de me frapper avec sa lourde épée mais il ne fut pas assez rapide. Je me plaçai dans son dos et lui enlaçai le bras droit et je le serai jusqu'à le brisé. - Maintenant c'est fini. Et tu vas tout m'expliquer … Raven
Chapitre 6 : Le cœur d'un mercenaire.
- Spoiler:
Je poussai une dernière fois sur le bras du mercenaire. Ce dernier hurla et tomba à terre. Le bras brisé. - T'inquiètes pas, ton bras est juste cassé, t'as pas à te plaindre. Je repris mon épée et la pointai sur la gorge de Raven. - On va s'expliquer. J'ai tout mon temps, et tu va faire en sorte de prendre le tien. - Crèves. Je fixais mes yeux dans ceux gris pale du mercenaire. - Tu peux dire ce que tu veux. Je sais que tu ne comptes pas mourir. Les hommes comme toi j'en ai croisé beaucoup. Vous ne vivez que pour l'argent, et dès que votre mission devient trop dangereuse, vous fuyez la queue entre les pattes. Ne me fais pas croire que tu es différent. - T'as raison, mais avec ce contrat on ma promit deux choses. L'argent, beaucoup d'argent, de quoi prendre ma retraite. Et la mort. La mort si je parlais. - A ton avis, si tu ne parles pas, que va-t-il t'arriver ? - Tu ne me tueras pas. Tu n'es qu'un gamin. - Et t'es quatre compagnons ? Ils ne sont pas mort peur-être ? - Tu étais furieux, on peut faire beaucoup de chose quand la colère nous submerge, mais crois-tu que tu me tueras de sang-froid ? Je sais ce que tu vas me dire, j'ai bien tué Serah sans me battre. Mais j'ai passé trente ans de ma vie à combattre, la vie des autres n'a plus d'importance pour moi. Je serais les poings, cet homme me donnait des nausées, mais il disait vrai, je ne le tuerai pas. Pas de sang-froid, d'ailleurs je commençais à me rendre compte de l'horreur des quatre corps derrière moi. Je me répétais intérieurement les paroles du Colonel pour me calmer « En entrant dans l'armée, tu savais que tu serais obligé d'affronter la mort. Jusqu'où est tu prêts à aller pour atteindre ton but ? » et même si je ne me souvenais plus des mots exacts du Colonel, je réussis peu à peu à me calmer. Je me retournais vers Raven, et le regardais avec plus d'attention, son visage fatigué était barré par une cicatrice et son menton était ornée d'une barbe de trois jours. Sa cape sale et déchiré, ainsi que son pantalon de cuir grossier, juraient avec son veston, visiblement en soie, ainsi qu'avec la chaine d'or qui pendait à son cou et les bagues serties de pierres, surement précieuses, qui brillaient à ses mains. Cette homme aimait le luxe, un atout pour moi. - Écoutes, je plantais une nouvelle fois mon regard des ses yeux, si tu acceptes de m'aider, je te promets que une fois ma quête accomplie, tu rentrera avec moi à Amnestris. Je suis un alchimiste d'État, autant dire quelqu'un plus qu'important dans mon pays. Si tu viens avec moi, je parlerai de toi comme d'un héros, tu seras riche, puissant et apprécié de tous. Bien sur c'était un mensonge, partiel certes, mais un mensonge. Je n'étais plus alchimiste d'État. J'attendais la réponse du mercenaire. Elle mit longtemps à venir. - Qui me dis que tu ne mens pas ? Que, une fois que je t'aurais dis tout ce qui t'intéresse, tu ne me laissera pas tomber. - Ce que je cherche, et que que ton employeur cherche, à une valeur capitale. Je suis prêt à tout pour l'obtenir, même si cela passe par te laisser vivre comme un roi après avoir tué tant d'innocent. Je peux te le jurer par le sang. - Sans attendre la réponse de l'homme, je posais le tranchant de ma lame sur mon bras droit et y traçait une ligne de feu qui descendait de mon épaule jusqu'à mon coude. Un léger filer de sang coula et une unique goute vint s'éclater sur le sol. Raven ne bougea pas, puis il parti d'un rire tonitruant. Il lui fallut plusieurs minutes pour se contrôler. Quand enfin il eut repris son calme il me fixa et me lança : - Tu me plais bien gamin, tu sais ce que tu veux, et à ton âge, c'est plutôt rare. Je vais t'aider, en échange tu tiendras ta promesse. - Bien. - Mon commanditaire s'appelle Reborn. Il cherche à s'approprier les pouvoirs de la pierre pour prendre la tête de Creta, puis écraser les autres pays et dominer le monde. - L'idiot, la pierre ne donne que le pouvoir de l'alchimie, s'il est assez sot pour penser que seul un alchimiste, qui plus est un alchimiste qui ne connait pas réellement l'alchimie, peut luter comme un pays tel que Amnestris, dirigé par l'armée et bourré d'alchimiste talentueux... - Laisse moi finir, cet homme est très puissant, c'est un seigneur du nord, il est craint dans tout le pays, surtout grâce à sa garde rapproché, 100 hommes, les « Hunters » prêts à tout pour servir leur maître. On dit que leur talent, leur force, leur vitesse et leur agilité égalent celles des ninjas de Xing. Il se sert d'eux comme gardes mais aussi comme espions, c'est eux qui lui ont apprit le projet, d'Oz, de partir pour l'ouest. Je ne te conseille pas de lui chercher des noises. - Peut m'importent tes conseils. Y'a-t'il d'autres choses que je dois savoir ? - Je ne crois pas. Ah, si. Évites la ville de Lispera, les Hunters doivent m'y attendre, et je ne suis pas sur qu'il apprécieront de voir que je n'ai pas rempli mon contrat. - Bien qu'elle est la ville la plus proche alors ? - Avrio. Nous y seront en sécurité. Le seigneur de cette partie de Creta y loge, Reborn n'est pas assez fou pour s'attaquer à cette ville. - Reborn … est fou ? - En partie, c'est ce qui justifie qu'il espère pouvoir conquérir le monde. - Ah … Une dernière question. Tu me parles de Seigneur, comment votre pays est organisé. - … Notre pays est divisé en cinq parties, la partie est, où nous nous trouvons actuellement, dont la ville majeure est Jes, la partie Nord, dirigé depuis Seya, la partie ouest dont le chef lieu est Avrio et la partie sud, commandée depuis la ville de Uluru. La partie ouest est dirigée par Nihal, celle du nord par Reborn, celle de l'ouest par Arolas et enfin celle du sud par Pirox. Quant à la partie centrale, c'est le cœur de Creta, c'est de là que notre Roi suprême, Reis, dirige tout le pays, depuis la ville d'Imperialis, c'est lui qui détient le vrai pouvoir, les seigneurs ne sont là que pour le soutenir, ils sont ses délégués dans le pays. C'est tout ce qu'il y à savoir sur notre … Il y eut un sifflement puis, une fléchette vint se planter dans le cou de Raven, je n'eus pas le temps de réagir, une seconde vint s'enfoncer dans ma nuque et je m'effondrai.
Chapitre 7 : Briséo
- Spoiler:
Une pale lumière à mes pieds … Un mur de brique grossier … Des barreaux … Une corde qui me sciait les poignets … Et homme tout en noir, avec de long cheveux de la même couleur. Un homme qui affiche un sourire léger, moqueur, détestable. J'étais dans une cave, c'était une évidence. La fléchette qui s'était planté dans ma nuque devait être empoisonnée. - Où … Où suis je … Je tentais de me lever mais je m'effondrais lourdement sur le sol; - Ne sois pas trop pressé de nous quitté … Oz ...L'homme me lança un regard, ses yeux aussi était noir. De toute façon, ce n'est pas comme si tu en avais la force. Le poison que contenais la flèche est puissant … et dure longtemps, tu seras encore incapable de marcher pendant trois jours, deux si tu es en grande forme. Je me trainai péniblement jusqu'au mur où je m'adossai, haletant. Le simple fait d'essayer de me lever m'avait vidé. Je laissai mon cœur se calmer et je pris le temps de mieux détaille la cave où j'étais détenu.
La pièce était petite. Pour tout mobilier, on ne trouvait que la chaise ou l'homme était assis ainsi qu'un bureau. Une ampoule rouge pendait du plafond, donnant une atmosphère sinistre à la pièce, une petite lucarne laissait filtré quelques rayons de soleil entre ses barreaux et pour seul issus il y avait une porte. Aucune issus donc, surtout avec les mains liées et dans mon état. Je pris donc mon mal en patience et attendis que l'homme se décide à parler. Pendant un moment qui me sembla durer une éternité, il n'y eut rien, seulement le silence. Enfin l'homme se leva et vint s'accroupir à côté de moi. - Je suis Nerer, un hunter, et je suis chargé de te surveiller … et de te faire parler. - Qu'avez vous … fait … de Raven … ? - Raven … il a faillit à sa mission. Un nouveau sourire vint se dessiner sur le visage de Nerer. Il n'a eut que ce qu'il méritait. - Vous … Vous … Je tentai d'envoyer mon poing dans la face souriante du hunter, mais je n'eus pas la force de porté le coup et mon bras s'étala devant moi. - Et bah alors … Pourquoi tu t'énerves ? C'est lui qui a tué ta Serah non ? Je grinçai des dents, la sadisme du hunter ce lisait sur son visage trop calme, il prenait du plaisir à ce petit jeu. Je me repris peu à peu et tentai d'afficher une expression neutre. Après tout Nerer avait raison, Raven avait tué Serah, pour de l'argent. Pourtant je n'arrivai pas à considérer que sa mort soit une justice. Ce n'était pas comme si Serah allait revenir à la vie. - Et mon cheval … Hatir ? - Il est libre, pourquoi on tuerait un animal. Je pense que tu as assez posé de question. C'est mon tour. Premièrement que sais-tu de l'étoile ? Ensuite … est ce que tu compte me répondre de ton propre chef ou … vais-je devoir utilisé des méthodes plus … radicales ? - Et … si je te disais que … je ne suis pas Oz ? - Je te frapperais. Et je te dirais de ne pas te foutre de moi. - Je ne suis pas Oz. Le poing du hunter s'abattit sur ma joue, me jetant à terre. - Te fous pas de ma gueule. La porte derrière Nerer éclata et un homme entra en trombe, sans que le hunter puisse réagir il lui assena un coup dans le crane qui le sonna. Je n'eus pas le temps de dire un mot que l'homme me chargea sur son épaule et se remit à courir pour sortir de la maison. D'abord le soleil fut trop éblouissant pour que je puisse ouvrir les yeux, puis l'inconnu se mit à passe par des ruelles obscures et je pus enfin ouvrir les yeux. Les passants se poussaient sur notre passage, effarés. Les ruelles étaient obscures et il était fréquent que pendant notre couse, mon porteur ou moi heurtions quelqu'un qui se retournait pour nous insulter, mais l'homme ne faisait pas attention, il continuait à courir. Enfin il ralentit et s'arrêta devant une porte qu'il poussa. A l'intérieur de la maison il faisait chaud, et un grand feu brulait, faisant danser les ombres sur les murs. Il n'y avait pas de fenêtres, à côté de l'âtre mon regard tomba sur une enclume ainsi qu'une masse. L'homme était donc un forgeron. Sans un mot il me déposa sur une paillasse au fond de l'unique pièce, il se détourna, il passa dans un angle de la maison que je ne pouvais voir, au bout de quelques secondes j'entendis le sifflement de l'eau qu'on fit bouillir. L'homme revint bientôt vers moi avec une tasse rempli d'eau fumante. - Sais-tu qui étaient ses hommes qui te détenaient ? La voix de l'homme était calme et douce. - Je … des … hunters … - Je vois. Tu es fatigué, et la course n'a rien arrangé, j'en suis désolé, bois ça. L'homme me tendit la tasse et me força à boire une gorgée. Le liquide avait un goût sucré. Ce fut sur ces pensés que je m'endormis. - Tu te réveilles enfin ? Je suis désolé de t'avoir donné ce somnifère, mais tu n'étais pas en état de bouger ni même de parler, ça devrait aller mieux maintenant, j'ai rajouté un antidote, même s'il est léger, il devrait t'aider à évacuer le poison de ton organisme plus vite. L'homme n'avait pas bouger, il était toujours en face de moi, il affichait un sourire franc. Je réussis à me redresser sur mes coudes et quand je parlai, je fus étonné de la fluidité de ma voix, comme s'il n'y avait plus de trace du poison. - Qui êtes vous ? - Je suis un armurier, mon nom est Livon. - Comment avez vous su que les hunters m'avaient capturé ? - A vrai dire, je t'attendais, et j'espérais te trouver dans une meilleure situation. Kaya m'avait prévenu. - Kaya mais … comment … vous … et … ? - Nous sommes amis depuis longtemps et … même si le mode de vie à Creta semple plus primitif qu'à Amnestris, nous avons aussi le téléphone. Je pris le temps de mieux examiner Livon, il avait des cheveux blanc coupés courts ainsi qu'une moustache de la même couleur, ses yeux bleus et son expression heureuse inspiraient confiance. - Que vous a-t-elle dis à mon sujet ? - Pas grands chose que je ne sache déjà, tu es Edward Elric, le FullMetal Alchimiste, d'ailleurs voilà ta montre, je l'aie retrouvé sur une table chez les hunters. Il me présenta la montre en argent que je m'empressais de récupérer et de rattacher à ma ceinture. Elle m'a aussi dis que tu étais à la recherche de Oz et de l'étoile, et que tu aurais besoin de moi. - Comment ? J'ai vu que vous aviez réussi à mettre les hunters en déroute, vous comptez donc m'accompagner ? - Bien sur que non, je ne suis plus très jeune, les voyages ne sont plus faits pour moi, et j'ai surpris les hunters, je n'aurais eu aucune chance s'ils savaient que j'allais attaquer. Mais chaque chose en son temps. Ce n'est pas la peine que je te présente les hunters, tu as déjà fais leur rencontre, je vais donc te parler du pays. - Raven m'a déjà parler de la géographie de Creta, enfin de comment est organisé le pays. - Bien, c'est une bonne chose, j'ai appris le sort de Raven, c'est triste. Ce n'était pas un mauvais bougre, mais il a vu tellement d'horreur que la mort était devenu normale pour lui. Puisque tu connais Creta, il ne me reste plus qu'une chose à évoquer. - Laquelle ? - La quête que tu as entrepris n'est pas des plus simples. Tu vas avoir besoin de soutiens. Or ici tu es seul. Ton frère est de l'autre côté du monde et ton rang d'Alchimiste d'État, aussi prestigieux soit-il à Amnestris n'a pas plus de valeur ici qu'un fétu de paille. Même si mon aide est minime, je veux que tu l'accepte. Je veux que tu me considères comme ton points d'attache dans ce pays. Je pense que tu as compris que nous sommes à Lispera. Cette ville est assez proche d'Avrio pour que Reborn ne soit pas assez fou pour envoyer tous ces hunters te chercher, et quelques uns d'entre eux ne pourront rien faire contre toi et moi réunis, je veux donc que quand tu te sens en danger, ou quand tu as simplement besoin d'aide ou de repos, tu viennes ici. Je réfléchis un moment, si cet homme voulait me tuer, il avait eu nombres d'occasions de le faire, en plus il connaissais Kaya, je décidais de lui faire confiance. - Bien. - Maintenant que tout cela est clair, permets moi de te donner un conseil. Ta première cible doit être Reborn, mais tu ne pourras rien faire seul contre lui. Rends toi donc à Impérialis, et essaye d'obtenir le soutien de Reis. Tu partiras seul demain, tu dois agir vite, le temps presse, le pouvoir de Oz augmente de jour en jour, et dès le moment où il aura tué grâce à l'alchimie, il deviendra un tueur, et là tes chances de l'arrêter seront plus que maigres. Ne sous-estime pas Reborn non plus, il est plus que déterminé à obtenir l'étoile. Demain je te donnerais un cheval, Erisin, c'est mon meilleur étalon. Il n'y a que très peu de bêtes aussi endurantes et rapides que lui, même s'il ne paye pas de mine. Voilà un autre cadeau. Livon me tourna le dos et alla chercher quelques chose au fin fond de sa forge. Il ressorti avec un sac en toile de jute qu'il me posa sur les genoux. - Ouvres. Je m'exécutai, je sortis du sac une épée. Sa garde était constituée de deux ailes d'or qui revenaient s'enrouler en une torsade dorée sur le manche. Le pommeau quand à lui représentait des flammes d'argent qui semblaient animées, elles se fondaient parfaitement dans le manche dorée de l'arme. La lame était faite d'un étrange cristal d'un noir profond qui absorbait la lumière. Je passais mon doigt sur le fil de l'épée, il était tranchant, et sur le plat de la lame étaient gravés des runes; Le matériaux que j'ai utilisé pour créer cette épée est à la base du cristal mais Kaya la transmuté avec du carbone, le tranchant vient donc du cristal mais la couleur, la légèreté et la dureté sont dus au carbone. Le tranchant ne s'émoussera jamais, la lame est incassable et l'épée toute entière ne perdra jamais de son éclat. Les runes que tu vois graver sont dans l'ancienne langue de Creta, elles signifient « On ne tire pas de leçon sans souffrir » - Elle est magnifique … - Je l'ai forgé avec tout le cœur que je peux mettre dans une arme, c'est ma plus belle création. Je suis heureux qu'elle te plaise, tu n'as plus qu'à lui donner un nom. - Dans la langue ancienne de Creta, comment dit-on espoir ? - Briséo. - Alors cette arme s'appellera Briséo, et tant qu'elle sera avec moi, je ne perdrais pas espoir. - Tant mieux, Livon me jeta un regard plein d'affection, maintenant .. tu es encore fatigué, je vais te redonner du somnifère et je te réveillerai demain matin. Une main se posa sur mon épaule. - Edward ? C'est l'heure, je t'ai préparé un sac avec des provision et Erisin est scellé. Je me redressais, Livon tenait un fourreau noir ou serpentaient des flammes d'un blanc cru, elles dessinaient un motif. En m'approchant mieux je réalisais que ce n'étais pas un motif mais un mot écrit en lettre de feu blanc, Briséo, la garde de mon épée dépassait de l'étui. - Merci Livon, le fourreau aussi est magnifique. Sans un mot l'armurier me tendit l'arme et je l'attachait su mon flanc gauche. Il me conduisit jusqu'à l'arrière cour, dans l'écurie, seul un cheval était scellé, il était marron, simplement. - Edward, je te souhaites bonne route et bonne chance. - Merci, adieu Livon. - Ce n'est pas un adieu Edward, simplement un au revoir, n'oublie pas ta promesse. Ah ! Dans ton sac, il y aussi une carte du pays, pour aller jusqu'à Impérialis, il te suffit de suivre la plus grande route de la ville. Sur ces mots je montai sur le dos d'Erisin et je sortis au pas de la cours du l'armurier, il ne m'a fallut pas longtemps pour quitter la ville et enfin arrivé sur la plaine verdoyante de Creta, je lançais Erisin au galop. Je repartais de nouveau sur la route avec un nouveau cheval, une nouvelle épée mais les mêmes résolutions.
Chapitres 8 à 19 bientôt ( quand j'aurais le temps de tout poster ( parce que je dois relire tout pour les conversations) et que j'aurai retravaillé ma fin. | |
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